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Après avoir volé des données d’enfants de la chaîne Kido, les hackers les suppriment sous pression publique, relançant le débat sur la cybersécurité éducative.
L’attaque récente contre une chaîne de crèches a mis en lumière les dangers croissants des cyberattaques ciblant des institutions vulnérables. Les cybercriminels, se faisant appeler « Radiant », ont initialement publié des données sensibles d’environ 8 000 enfants sur le darknet, exigeant une rançon de la part de la chaîne de crèches Kido.
Sous la pression d’une réaction publique massive, ils ont finalement retiré ces informations, bien que leur confession d’avoir tout supprimé reste sujette à caution. Cette attaque soulève des questions sur la sécurité des données et les motivations des hackers dans le monde numérique.
Une attaque de crèche qui choque et interroge
Les hackers ont frappé Kido, une chaîne de crèches opérant dans plusieurs pays, en utilisant une méthode d’accès courante dans le milieu du cybercrime. Ils ont acheté l’accès à un ordinateur compromis d’un employé de Kido, ce qui leur a permis d’infiltrer les systèmes de l’entreprise et de voler des données sensibles. Les détails privés des enfants, ainsi que les informations de contact des parents et du personnel, ont été exposés. Selon BBC, les hackers ont d’abord publié des profils de dix enfants, menaçant d’en publier davantage si la rançon n’était pas payée. Malgré les menaces, Kido a refusé de céder, et les hackers ont finalement cédé sous la pression publique, retirant les informations et s’excusant publiquement.
La réaction publique a joué un rôle déterminant dans la décision des hackers de retirer les données. Comme le rapporte Malwarebytes, le tollé a été tel que les hackers ont commencé par flouter les images avant de tout supprimer. Cette réaction montre l’impact que peut avoir l’opinion publique sur les actions des cybercriminels. Cependant, la suppression complète des données reste incertaine, car les informations peuvent réapparaître sur internet. Les experts en cybersécurité soulignent que les données numériques sont difficiles à effacer complètement, ce qui laisse planer un doute sur la sécurité future des informations volées.
L’attaque de Kido n’est pas un cas isolé. D’autres cybercriminels ont déjà montré des signes de remords après des attaques, parfois en fournissant des clés de déchiffrement gratuitement ou en faisant des dons à des œuvres de charité. Dans cette affaire, les hackers ont même exprimé des regrets pour avoir ciblé des enfants, ce qui pourrait indiquer une prise de conscience des limites morales qu’ils ont franchies.
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