Des documents appartenant à l’agence de renseignement russe ont été divulgués, exposant les tactiques de cyberguerre de la Russie. Cette fuite de documents, connue sous le nom de « Vulkan », a été analysée par plusieurs médias anglophones en particulier.
Les documents révèlent que la Russie a mis en place une infrastructure de cyberattaques qui lui permet de frapper des cibles en Russie et dans le monde entier, avec une préférence pour les États-Unis et l’Europe.
Les tactiques comprennent la collecte de renseignements, l’espionnage et la cyberattaque de grande ampleur contre des pays ou des entreprises. L’un des groupes identifiés, SandWorm, est connu pour avoir effectué des cyberattaques destructrices, notamment contre l’Ukraine en 2015 et 2016.
Les documents révèlent également que la Russie a utilisé des attaques de type « ransomware » pour extorquer de l’argent à des victimes. Cette fuite de données montre que la Russie a une capacité cybernétique sophistiquée et continue d’investir dans le développement de nouvelles tactiques et de nouveaux outils.
Les analystes s’inquiètent de la possibilité que les groupes criminels ou terroristes puissent utiliser ces tactiques et outils pour causer des dommages importants dans le monde entier.