Voici le récapitulatif des dernières actus des cybercriminels.
Le résumé de la semaine
Au cours de la semaine écoulée, plusieurs événements notables ont marqué le domaine de la cybersécurité.
Sur le plan des communications sécurisées, Telegram a transmis aux autorités américaines des données concernant des milliers d’utilisateurs. Cette collaboration marque un changement notable dans la politique de confidentialité de la plateforme, qui jusqu’alors ne partageait des informations qu’en cas de demandes liées au terrorisme. Désormais, Telegram répond également aux requêtes liées à d’autres types de criminalité, y compris la cybercriminalité.
Les autorités de l’État de New York ont engagé des poursuites pour récupérer plus de 2 millions de dollars en cryptomonnaie dérobés lors d’escroqueries liées à de fausses offres d’emploi en ligne. Les victimes étaient incitées à ouvrir des comptes de cryptomonnaie et à y déposer des fonds sous prétexte de participer à des évaluations de produits fictifs. Les fonds ainsi collectés étaient ensuite transférés vers des portefeuilles numériques contrôlés par les escrocs.
Dans une initiative similaire, la police locale de Delta, au Canada, a mené l’opération « Spincaster » en collaboration avec Chainalysis. Cette opération a permis de tracer et de geler des millions de dollars provenant de portefeuilles frauduleux. Les enquêteurs ont identifié plus de 1 100 victimes d’escroqueries en cryptomonnaie, révélant une perte collective estimée à plus de 25 millions de dollars américains.
Parallèlement, le département de la Justice des États-Unis a inculpé trois opérateurs de services de « mixeurs » de cryptomonnaie, Blender.io et Sinbad.io, accusés d’avoir facilité le blanchiment de fonds pour des groupes de rançongiciels et des hackers nord-coréens. Ces services permettaient de dissimuler l’origine des fonds en mélangeant des cryptomonnaies, compliquant ainsi le traçage des transactions illicites.
En Europe, une opération coordonnée par Europol a abouti à la saisie de 2,7 millions d’euros dans le cadre de la lutte contre le blanchiment d’argent et la contrebande de fonds. Cette initiative souligne l’engagement des autorités européennes à combattre les flux financiers illicites et à renforcer la sécurité financière du continent.
Les actus de la semaine à propos des cybercriminels
New York intente un procès pour récupérer 2 millions de dollars en crypto-monnaie volés lors d’une arnaque au travail à distance
Les fonds sont liés à un système à grande échelle dans lequel les fraudeurs promettaient de payer les victimes si elles ouvraient un compte de crypto-monnaie, déposaient des fonds et évaluaient des produits sur des sites Web fictifs imitant des marques légitimes.

La police locale de Delta, en Californie, est équipée pour retracer et geler des millions de dollars provenant d’un portefeuille frauduleux : opération Spincaster
En 2024, les escroqueries liées aux cryptomonnaies ont explosé, devenant l’un des secteurs d’activité illicite les plus lucratifs depuis le début de l’année, générant des milliards de dollars en cryptomonnaies. Aujourd’hui plus que jamais, les forces de l’ordre doivent être dotées des connaissances et des compétences nécessaires…

Les États-Unis accusent les opérateurs de cryptomixeurs liés à des gangs de ransomware
Le ministère américain de la Justice a inculpé trois opérateurs des services de mixage cryptographique Blender.io et Sinbad.io, utilisés par des gangs de ransomware et des pirates informatiques nord-coréens pour blanchir des rançons et des cryptomonnaies volées. […]

2,7 millions d’euros saisis dans le cadre d’une opération européenne contre le blanchiment d’argent et le trafic de liquidités
L’opération a permis de vérifier plus de 500 mouvements de fonds et de détecter des flux financiers illicites d’un montant de près de 2,7 millions d’euros. Ce montant devrait augmenter dans les mois à venir, car de nombreuses découvertes sont en cours…

Telegram transmet des données sur des milliers d’utilisateurs aux forces de l’ordre américaines
Telegram révèle que la plateforme de communication a répondu à 900 demandes du gouvernement américain, partageant les numéros de téléphone ou les adresses IP de 2 253 utilisateurs avec les forces de l’ordre. […]

Après la fermeture de son site sulfureux, le fondateur de Coco.fr mis en examen
L’ingénieur informaticien est poursuivi sur huit chefs d’infraction, passibles d’une peine allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement et un million et demi d’euros d’amende.
