Découvrez le top 10 des menaces et vulnérabilités cybersécurité à suivre en 2025. Plongez dans les défis majeurs qui façonneront cette année.
En 2025, le paysage de la cybersécurité sera marqué par plusieurs menaces émergentes auxquelles les professionnels devront prêter une attention particulière.
Basé sur le bon article de DarkReading référencé ci-dessous, voici une synthèse des principales menaces à surveiller :
1. Exploits zero-day
Les exploits zero-day concernent des vulnérabilités inconnues des développeurs et des éditeurs de logiciels au moment de leur découverte et de leur exploitation par des attaquants. L’absence de correctifs immédiats rend ces failles particulièrement dangereuses, permettant aux cybercriminels de compromettre des systèmes avant même que des mesures de protection ne soient mises en place.
Des vulnérabilités critiques comme Log4Shell, PrintNightmare et Proxyshell ont démontré l’ampleur des dégâts potentiels. L’augmentation de ces failles est largement due à la sophistication croissante des acteurs de la menace, y compris les États-nations, qui exploitent ces vulnérabilités dans des attaques ciblées.
2. Attaques de la chaîne d’approvisionnement
Les attaques de la chaîne d’approvisionnement consistent à compromettre un fournisseur ou un prestataire de services pour accéder à ses clients. Cette méthode permet aux attaquants de toucher plusieurs organisations en infiltrant un seul maillon de la chaîne.
L’incident SolarWinds est un exemple notable, où un accès non authentifié a permis à des attaquants de compromettre des milliers d’entités. Cette tendance souligne la nécessité d’une gestion rigoureuse des risques liés aux tiers.
3. Exploitation des infrastructures de travail à distance
Depuis 2020 et l’époque de la pandémie du Covid, l’augmentation du travail à distance a entraîné une expansion de la surface d’attaque. Les attaquants ciblent les vulnérabilités des VPN, des protocoles de bureau à distance (RDP) et des outils de collaboration comme Zoom ou Microsoft Teams. Les exemples récents incluent des vulnérabilités critiques permettant des attaques par exécution de code à distance ou une élévation de privilège.
En parallèle, les attaques d’ingénierie sociale ciblent directement les télétravailleurs, exploitant leur isolement ou leur moindre vigilance. Cela rappelle l’importance de faire des employés un véritable rempart de sécurité grâce à des formations et des sensibilisations régulières.
4. Exploitation des systèmes d’IA et d’apprentissage automatique
L’utilisation de l’IA par les attaquants permet de créer des attaques plus sophistiquées. Ces techniques peuvent entraîner un accès non autorisé à des données sensibles ou des décisions biaisées. Par exemple, des deepfakes ont été utilisés pour manipuler l’opinion publique ou contourner des systèmes de vérification d’identité.
5. Mauvaises configurations du cloud
L’adoption massive des services cloud expose les organisations à des risques liés à la mauvaise configuration, à l’accès non autorisé et à la dépendance vis-à-vis de fournisseurs tiers. Les attaquants exploitent des erreurs de configuration courantes, comme des groupes de sécurité mal configurés ou des permissions excessives, pour accéder à des données sensibles.
La complexité de maintenir un environnement sécurisé, où une erreur de paramétrisation peut avoir des conséquences graves sur la protection des données, appelle à l’adoption de procédures opérationnelles strictes et d’audits de sécurité réguliers, ainsi qu’à une surveillance de sécurité continue.
6. Vulnérabilités des dispositifs IoT
La prolifération des dispositifs IoT, souvent déployés avec des mesures de sécurité insuffisantes, offre aux attaquants de nouvelles opportunités d’accès aux réseaux. Des vulnérabilités telles que celles découvertes dans le système Common Unix Printing System (CUPS) permettent des attaques DDoS rapides et peu coûteuses. La diversité des dispositifs et leur puissance de traitement limitée compliquent leur sécurisation. De plus, la gestion du cycle de vie de ces composants pose un défi majeur, car ils présentent souvent une sécurité intrinsèque initiale défaillante. Leur maintenance est rendue complexe par l’hétérogénéité des équipements et les contraintes spécifiques à leur usage, comme dans le cas des dispositifs connectés médicaux qui requièrent des règles de mise à jour strictes et spécifiques.
7. Faiblesses cryptographiques
Les faiblesses cryptographiques continuent de représenter une menace significative car elles compromettent la base des communications sécurisées et de la protection des données. Ces faiblesses peuvent résulter de failles dans les algorithmes ou dans leur mise en œuvre, permettant des attaques telles que l’interception de hachages cryptographiques.
Avec l’arrivée des ordinateurs quantiques, ces algorithmes considérés jusqu’à présent comme sûrs pourraient être rapidement compromis, posant ainsi des défis majeurs pour garantir la confidentialité et l’intégrité des données à l’avenir.
8. Failles de sécurité des APIs
Les APIs exposent les organisations à des risques lorsqu’elles présentent des lacunes dans leur conception ou leur mise en œuvre. Ces failles permettent aux attaquants d’obtenir un accès non autorisé ou de manipuler des actions réservées, ce qui peut entraîner des pertes de données sensibles et des dommages financiers importants.
Jusqu’à présent, la sécurité s’est principalement focalisée sur le cœur des applications, mais pas suffisamment sur la sécurisation des flux d’échanges de données. Cela inclut les principes d’authentification qui devraient adopter des approches basées sur la confiance zéro.
9. Évolution des ransomwares
Les ransomwares restent une menace majeure et en évolution constante, ciblant des secteurs critiques comme la santé. Les attaques deviennent plus agressives, avec des techniques telles que la suppression de données, rendant parfois les sauvegardes inefficaces.
Les cybercriminels adoptent également des méthodes d’extorsion double ou triple, combinant le vol, la publication et la suppression des données pour maximiser leurs gains financiers. Cette menace souligne l’importance de stratégies de réponse aux incidents robustes.
10. Vulnérabilités des réseaux 5G
Les réseaux 5G, en cours de déploiement mondial, introduisent de nouvelles vulnérabilités. Les attaquants peuvent exploiter des failles telles que le manque d’authentification des messages de diffusion ou des stations de base non sécurisées, augmentant les risques d’attaques à grande échelle comme les DDoS et l’espionnage.
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