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Des escrocs se font passer pour Daniel Bruno du NCSC pour piéger d’anciennes victimes et réclamer des paiements sous couvert de récupération de fonds.
Les escroqueries en ligne évoluent constamment, et l’une des plus pernicieuses est l’arnaque à la récupération. Cette fraude cible principalement les personnes ayant déjà été victimes d’arnaques à l’investissement. Les escrocs reprennent contact en prétendant avoir retrouvé l’argent perdu, mais exigent un paiement préalable pour le récupérer.
Ce stratagème utilise souvent l’identité d’organisations respectées comme le NCSC, afin de renforcer la crédibilité de l’arnaque. L’Office fédéral de la cybersécurité (OFCS) met en garde contre ces pratiques en constante évolution, qui exploitent la confiance des victimes en des institutions supposées fiables.
OFCS : « L’escroc sonne toujours deux fois »
Les arnaques à la récupération se déroulent généralement en deux temps. Dans un premier temps, la victime est piégée par une fraude initiale, souvent sous forme d’investissement frauduleux ou de phishing. Par la suite, les escrocs reprennent contact, se faisant passer pour des représentants d’autorités officielles, comme le NCSC ou d’autres organismes de régulation. Ils prétendent avoir arrêté les auteurs de la fraude initiale et récupéré les fonds perdus. Pour crédibiliser leur démarche, les escrocs utilisent des documents falsifiés et des cartes de légitimation avec des logos d’organisations connues. Une adresse e-mail suspecte, par exemple provenant de Gmail, devrait alerter les victimes potentielles. Comme le souligne un rapport de l’OFCS, les autorités ne contactent jamais spontanément les citoyens pour leur demander un paiement préalable.
Les escrocs exploitent la méfiance croissante du public envers les courriels d’hameçonnage basiques en raffinant leurs méthodes. Ils utilisent des documents préparés avec soin et se réfèrent à des autorités existantes pour convaincre même les personnes les plus méfiantes. Dans certains cas, ils usurpent l’identité de collaborateurs réels ou fictifs du NCSC, comme Daniel Bruno, pour donner une apparence officielle à leur démarche. Cette stratégie est particulièrement sournoise, car elle abuse de la confiance accordée à une institution censée protéger contre la cybercriminalité. L’OFCS a confirmé que Daniel Bruno n’est pas un collaborateur du NCSC et que tous les documents associés à lui sont falsifiés.
Les victimes de ces arnaques sont souvent incitées à effectuer des paiements sous divers prétextes : frais de dossier, honoraires d’avocats ou taxes. Une fois le paiement effectué, les escrocs disparaissent ou demandent des frais supplémentaires, piégeant ainsi les victimes dans un cycle de pertes financières continues. Il est crucial de ne jamais effectuer de paiements pour récupérer de l’argent perdu, car aucun organe officiel ne demandera un tel versement préalable. Les recommandations incluent la vigilance face aux courriels spontanés, la vérification des adresses e-mail et le dépôt de plainte en cas de perte financière. Le public doit rester informé et prudent pour éviter de tomber dans ces pièges de plus en plus sophistiqués.
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