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brève actu
Proton, le pionnier suisse des services sécurisés, déplace ses serveurs hors de Suisse en réponse à un projet de loi de surveillance accru.
Le projet de loi suisse visant à renforcer la surveillance des communications pousse Proton, une entreprise renommée pour ses services sécurisés, à relocaliser certains de ses serveurs à l’étranger. Ce changement découle de la volonté de Proton de préserver la confidentialité de ses utilisateurs face à des lois qui exigeraient l’identification des utilisateurs et la conservation de leurs données pendant six mois. En outre, les autorités pourraient exiger le déchiffrement des communications. Ces mesures sont jugées plus strictes que celles de l’Union Européenne, selon le PDG de Proton, Andy Yen. En réponse, Proton a déjà commencé à déplacer ses infrastructures vers des pays européens comme l’Allemagne et la Norvège.
Selon watson, Lumo, un chatbot basé sur l’intelligence artificielle, sera désormais opéré depuis l’Allemagne. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large visant à protéger la vie privée des utilisateurs en s’éloignant des juridictions qui imposent des exigences de surveillance intrusives. Ce déplacement n’est pas un retrait total de la Suisse, mais plutôt une réorganisation stratégique pour mieux aligner l’entreprise sur ses valeurs fondamentales de confidentialité et de sécurité.
Proton n’est pas le seul acteur préoccupé par ces nouvelles réglementations. Le service VPN NymVPN a également exprimé son intention de quitter la Suisse si le projet de loi venait à être adopté. Comme l’indique Netzwoche, ces mouvements mettent en lumière une inquiétude croissante parmi les fournisseurs de services de confidentialité face à ce qu’ils considèrent comme une attaque contre l’anonymat en ligne.
Il est aussi à relever que plus de 15’000 citoyennes et citoyens s’activent aujourd’hui pour s’opposer à la révision de l’OSCPT, accusée de menacer la liberté numérique et d’imposer des obligations de surveillance excessives.
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