L’avancée de la recherche sur nos cerveaux est certes une opportunité. Combinée à la technologie, elle offre par exemple la possibilité de mieux interpréter les signaux électro-chimique et même de les modifier. Mais si l’on se rappelle que toute technologie est vulnérable, elle est donc aussi piratable. A l’occasion d’une conférence organisée par Kaspersky Labs à Barcelone, un chercheur en neurochirurgie à l’université d’Oxford a expliqué que la modification de la mémoire est une technologie qui pourrait exister dans quelques dizaines d’années.
Ainsi, d’ici cinq ans, les scientifiques s’attendent à pouvoir enregistrer électroniquement les signaux du cerveau qui construisent nos mémoires, puis les améliorer, voire les réécrire, avant de les réintroduire dans le cerveau. Dans une décennie, les premiers implants commerciaux stimulant la mémoire pourraient apparaître sur le marché et, dans environ 20 ans, la technologie pourrait être suffisamment avancée pour permettre un contrôle approfondi de la mémoire. Bref, espérons que les visions de Black Mirror ne croisent pas trop rapidement la réalité!
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